SE FORCER A S’ENDORMIR – UN MAXIMUM D’EFFETS

 Il existe une méthode qui garantit d’entrer dans la phase présortie : se forcer à s’endormir. Elle peut être utilisée dans les situations suivantes et dans leurs variations : comme une technique en soi, quand aucune autre technique ne fonctionne ; en cas de réveil très net ; quand on se réveille en bougeant ; quand l’environnement physique crée de forts stimuli physiques ; quand une pratique mène à un résultat insignifiant, etc. En substance, il s’agit d’une technique de secours pour toutes situations où l’on est loin de ses prévisions ou de ses espérances.

A remarquer !
En utilisant conjointement sommeil volontaire et techniques indirectes, vous pouvez, d’une manière réaliste, faire que vos chances de succès frôlent les 100 %. Ainsi, pratiquement toutes vos tentatives pour sortir du corps au réveil peuvent réussir.

           Au réveil, donc, quand on utilise des cycles de techniques indirectes, les chances d’entrer dans la phase présortie diminuent au fil des secondes. Se rendormir volontairement permet de s’offrir une nouvelle chance. De fait, le cerveau va répondre automatiquement. Vous serez plongé rapidement dans l’état entre la veille et le sommeil, bien facile à utiliser.
Ce que le praticien doit faire, c’est essayer résolument de s’endormir aussi vite que possible, tout en maintenant l’intention de rester conscient. Le plus important est de ne pas se poser de question quant à la méthode. Tout le monde sait intuitivement comment se forcer à dormir ; tous, nous avons eu cette expérience, à un moment ou à un autre. Il faut juste chercher à se laisser emporter par la vague du sommeil. C’est comme lorsque nous avons très peu de temps pour dormir, et que, malgré tout, on arrive à se reposer quand même un peu. Il faut effectuer cette technique en voulant vraiment s’endormir très vite, mais bien sûr, en l’occurrence, en ne tombant pas complètement endormi.

Une technique indépendante des autres
Cette technique est utilisée comme alternative aux cycles effectués au réveil. Pendant 3 à 5 secondes, le praticien essaye, avec force et détermination, de s’endormir. Il maintient cette intention, et en même temps, il s’arrange pour ne pas réellement s’endormir. Il doit réagir juste avant de perdre conscience. C’est là qu’on arrivera facilement à se dédoubler. Des sensations de prédédoublement peuvent naître comme des vibrations, des images et des sons intérieurs, etc. Il reste juste à intensifier ces sensations pour être au bord de la sortie. Si l’on est complètement réveillé, ou si le réveil est accompagné de mouvements physiques, il faut vraiment commencer des cycles de techniques avec le sommeil sur commande.

A remarquer !
Certains praticiens arrivent si facilement à s’endormir sur commande qu’ils n’utilisent rien de plus que les techniques de séparation au réveil.

Se remettre dans l’état favorable
On l’appelle aussi la méthode « Dnepropetrovsk ». Elle s’utilise entre n’importe quelle technique ou n’importe quel cycle effectué au réveil. Son principe est que 3 à 5 secondes d’un sommeil très proche de la vérité, même s’il n’est pas authentique, non seulement peut provoquer l’état prédissociatif en lui-même, mais aussi permettre une sorte de retour à l’état transitionnel entre la veille et le sommeil, ce qui augmentant ainsi l’efficacité de tout ce qu’on va essayer. Donc, pour augmenter le résultat des techniques, ou des cycles complets de techniques, chaque fois, avant de les effectuer, le praticien se force tout simplement à somnoler. Ainsi, en utilisant correctement le sommeil sur commande, on est dans la position où tous les exercices sont effectués comme au réveil, exactement, quand les chances de succès sont idéales.

A remarquer !
Lors d’un séminaire expérimental tenu du 21 au 23 août 2009 à Dnepropetrovsk (Ukraine), on a demandé à 40 participants d’effectuer des cycles de techniques indirectes en même temps que de s’obliger à s’endormir. Le taux de réussite pour l’ensemble du groupe, donc en comptant ceux qui n’ont pas essayé, a atteint au moins 75 % en deux nuits. Ce séminaire a obtenu le meilleur des résultats sur 2011, et cette méthode, testée là-bas pour la première fois est maintenant appelée « la Méthode Dniepropetrovsk ».

Une base pour toutes les techniques
Ceci est à utiliser avec toutes les techniques indirectes comme base fondamentale. Tout en effectuant quelle technique que ce soit, le praticien doit essayer de dormir. Il faut faire comme si la technique marchait (mouvements du corps subtil, rotation, etc.), non pas nécessairement pour entrer dans la phase prédissociative, mais pour accélérer l’endormissement. Il faut tout simplement essayer de dormir pour que les techniques soient effectuées dans cet état, mais sans réel endormissement, sans perte de conscience. En règle générale, toute technique commence généralement à marcher à ce moment-là, et l’état prédissociatif peut facilement être atteint. Alors, se forcer à s’endormir ne sert plus à rien. Par exemple, si, en essayant de faire bouger son corps subtil, sa main ne commence pas à se déplacer au bout de quelques secondes, le praticien continuera à essayer de remuer la main, mais, cette fois, en essayant de s’endormir. En quelques secondes, des vibrations vont se produire au niveau de la main et l’amplitude du mouvement va se mettre à augmenter. Se forcer à dormir peut être inclus dans le protocole, dès le début d’une tentative, ou bien lorsque les techniques ne mènent à rien. Une telle approche garantit souvent aux techniques indirectes les meilleurs succès.

A remarquer !
Quand elle est réalisée correctement, l’utilisation de la méthode du rendormissement sur commande, comme base, rend le choix de la technique effectuée au réveil sans véritable conséquence, car n’importe quelle technique va se mettre à fonctionner, immédiatement.

Mener les techniques au succès
Cela doit être utilisé dans les cas où une technique indirecte a commencé à fonctionner mais assez faiblement ou insuffisamment. Afin d’amener la technique à une bien meilleure performance, le praticien doit commencer à se forcer à s’endormir en parallèle à l’exercice de la technique, exactement comme cela se fait avec le sommeil sur commande effectué parallèlement aux techniques. C’est comme si le praticien essayait de s’endormir à l’aide de la technique exercée. En résultat : la technique se trouve renforcée dans ses effets, et la phase recherchée est atteinte plus rapidement.

Malgré tous les avantages du sommeil sur commande, il fonctionne assez rarement pour les débutants lors des formations à l’Ecole de Out-of-body Travel. C’est pour les praticiens avancés qu’il est souvent privilégié car ils cherchent à parfaitement cibler leur objectif. Le problème tient au fait que s’endormir sur commande est presque toujours difficile à bien conceptualiser pour les débutants. De plus, avec une surcharge de directives, il devient difficile de gérer les informations et l’on risque de négliger des directives données au début.

          C’est essentiellement ce pourquoi il faut approcher avec précautions le sommeil sur commande. Idéalement, le praticien doit commencer à sentir que le sommeil arrive spontanément.  Cela se produit souvent après avoir déjà eu une première expérience hors du corps. Cela n’a donc aucun sens d’inclure le sommeil sur commande dans les premières choses à apprendre. Au contraire, il doit être utilisé uniquement pour affiner vos résultats avec les techniques indirectes. Quand même, deux exceptions : dans les cas où l’endormissement sur commande est l’ultime méthode qui n’a pas encore été essayée, et quand rien ne fonctionne à l’instant du réveil.

          Il est capital de ne jamais essayer cette technique si elle n’est pas clairement comprise. On peut perdre de véritables expériences en cherchant une méthode-miracle. Ce serait gaspiller à l’aveuglette temps et énergie, et donc, se mener soi-même à l’échec. Inversement, si un praticien comprend immédiatement le principe du sommeil sur commande, et en a déjà l’habitude, il peut l’inclure directement dans sa pratique.

           Voici un exemple parfaitement représentatif d’une mauvaise compréhension de cette technique : supposons qu’un praticien essaye de s’endormir volontairement, mais qu’il n’y arrive pas. A la fin de son essai, le praticien, déçu, décide de se laisser aller au sommeil, afin de profiter du réveil qui en suivra. Et c’est juste à ce moment-là qu’il commence à sentir l’approche imminente de l’état annonçant un succès (vibrations, images, bruits). Ainsi, finalement, il a fait exactement ce qu’il faut faire, avec naturel et sans complication, simplement en commençant à s’endormir, comme la méthode du sommeil volontaire le demande. Précédemment, par contre, il était dans les cogitations et les complications, essayant d’appliquer la technique sans y arriver.

          Il faut être particulièrement attentif au fait que les débutants obtiennent souvent des résultats à partir des techniques indirectes, non pendant un cycle d’exercices, mais seulement quand un essai n’a pas eu de résultats et qu’ils veulent se rendormir rapidement pour bénéficier d’un réveil supplémentaire.

       Le principal problème du sommeil sur commande, c’est le risque de s’endormir très facilement, pour de vrai, peu importe le niveau d’éveil auquel on se sent avant d’utiliser cette technique. Il faut toujours se le rappeler, et le temps à consacrer à cette méthode doit être considéré avec beaucoup de précautions. Dans la plupart des cas, seulement quelques secondes sont nécessaires pour obtenir des résultats. Parfois, il faut assez longtemps ; mais aussi parfois, le praticien s’endort en deux secondes, malgré son impression d’être trop réveillé et la conviction que vraiment ça ne marchera pas pour lui.